L’assemblée générale des Nations Unies a déclarée le 1er mars 2019 que la décennie 2021-2030 devra voir s’accélérer la restauration des écosystème dégradés ou détruits. Ceci dans le but de combattre les effets de la crise climatique, pour offrir un sécurité quant à l’accès à l’eau et à la nourriture et afin de maintenir la biodiversité.

Cette déclaration vient en réponse à différents constats alarmant comme celui montrant que le bien-être de 3.2 milliard d’humains est directement impactés par la dégradation des écosystème aquatique ou terrestre. Ce qui est du à la perte de nombreux services écosystémique tels que l’accès à l’eau potable, la protection face aux risques naturels ou encore la fourniture d’habitats pour les espèces végétales et animales.

Des chercheurs ont montré que plus de 2 milliards d’hectares d’écosystèmes dégradées peuvent être potentiellement restaurés. En se fixant un objectif de restauration de 350 millions d’hectares de ces espaces d’ici à 2030 il serait possible de générer 8 000 milliard d’euros d’économie via les services écosystémique et retirer de l’atmosphère jusqu’à 26 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. Plus directement c’est « le système alimentaire globale ainsi que les moyens de subsistance de nombreux millions de personnes qui dépendent d’une action commune pour restaurer des écosystème en bonne santé et durables pour aujourd’hui et dans le futur » José Graziano de Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

Cette décennie devra permettre de joindre politiques, recherches scientifique et soutiens financier pour accélérer drastiquement la restauration d’espace naturels à partir d’initiatives pilotes réussies.

Pour en savoir plus visitez :

https://www.unenvironment.org/news-and-stories/press-release/new-un-decade-ecosystem-restoration-offers-unparalleled-opportunity

https://www.unenvironment.org/news-and-stories/story/new-un-decade-ecosystem-restoration-inspire-bold-un-environment-assembly